Bellaciao
Femmes en lutte au Chili : projection de "Hoy y no mañana" de Josefina Morandé Jeudi 25 janvier 2024
50 ans après le coup d’état au Chili retour sur les luttes des femmes contre la dictature
Jeudi 25 janvier 2024 à 20h au cinéma le Luminor-Hôtel de ville / « Hoy y no mañana » de Josefina Morandé. Chili, 2018
Hoy y no mañana de Josefina Morandé
Chili, 2018, Iris Productions, 78 min
Jeudi 25 janvier 2024 à 20 heures.
La séance sera suivie d’une rencontre avec Maria Eugenia Mignot-Verscheure, architecte et militante politique chilienne.
Au cinéma le Luminor Hôtel de Ville, 20 Rue du Temple, 75004 Paris
Le film :
En 1983 est créé Mujeres por la vida, un mouvement politique féministe. Son objectif était de dénoncer les abus du régime dictatorial de Pinochet au Chili à travers des performances artistiques inédites et fulgurantes. Aujourd’hui, les femmes membres de ce mouvement poursuivent leur engagement pour un Chili plus juste et solidaire. Leurs témoignages révèlent l’histoire méconnue des femmes engagées contre la dictature au Chili.
La réalisatrice Josefina Morandé :
Josefina Morandé a étudié l’art vidéo à l’école d’art de l’Université pontificale catholique du Chili. Diplômée en cinéma documentaire à l’Université humaniste chrétienne de Santiago, elle a réalisé son premier long métrage documentaire Hoy y no mañana. Présenté en avant-première au Miradoc 2018, le film a reçu le prix de l’Institut national des droits humains du Chili « pour sa contribution notable à la promotion et à la défense des droits humains » lors de la 22ème édition du FIDOCOCON. Son deuxième documentaire El Don Absoluto (Le don absolu) est en post-production. Josefina Morandé est également productrice audiovisuelle et graphiste indépendante.
María Eugenia Mignot-Verscheure :
Militante politique depuis son adolescence, Maria Eugenia Mignot-Verscheure s’est engagée aux côtés du MAPU (Mouvement d’Action Populaire Unitaire), membre de la coalition de l’Unité Populaire en appui actif à l’élection du président Salvador Allende, en septembre 1970. Étudiante en architecture à l’université du Chili, elle est expulsée après le coup d’État en 1973 et s’exile en France. Depuis Paris, elle organise plusieurs groupes d’action et de solidarité avec le Chili, en particulier en créant un groupe de solidarité des femmes chiliennes en non-mixité.
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