Le gouvernement Meloni en Italie veut rétablir la prison pour les journalistes.
Gianni Berrino, de Fratelli d’Italia, a présenté des amendements à un projet de loi prévoyant des peines de prison pouvant aller jusqu’à 2 ans.

La Cour européenne des droits de l’homme et la Cour constitutionnelle italienne ont réitéré à plusieurs reprises que les journalistes ne peuvent pas être condamnés à des peines de prison en raison de leur travail.

Outre le fait qu’il s’agit d’une mesure honteuse pour les régimes dictatoriaux, si elle était approuvée, cher Meloni, ajoutez toute la machine de propagande, n’est-ce pas ? Peut-être ceux qui ont écrit que la Russie se battait à la pelle ? Ou qui a imputé la responsabilité du Nord Stream à la Russie ? Ou qui relance les showgirls israéliennes et américaines puisqu’elles sont les premières menteuses en série au monde ?

Il s’agit là d’un danger public. Des bellicistes et antidémocratiques comme jamais auparavant dans l’histoire républicaine. Et c’est un fait, pas une opinion.

Giuseppe Salamone