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COLOMBIE : La Répression fait rage ! L’OTAN ne voit rien, ce pays en est membre ?

par joclaude

Publie le lundi 28 juin 2021 par joclaude - Open-Publishing

Source TeleSUR(ttraduction Google) La Colombie atteint deux mois de protestations et de mobilisations sociales. NDLR. : les assassinats de dirigeants de l’ex-guérilla se sont succédés, aussi elle a dû tout récemment reprendre la lutte armée suite aux violations des accords de paix.

Depuis le 28 avril, les Colombiens protestent contre le président Iván Duque. | Photo : EFE
Publié le 28 juin 2021

Entre le 28 avril et le 31 mai, 3 789 cas de violences policières contre des manifestants de la Grève nationale ont été signalés, selon l’ONG Temblores. Considérez-vous que le gouvernement colombien a pris des mesures pour empêcher que ces événements continuent de se produire ?

Selon les organisations de défense des droits humains, la répression d’Esmad a fait 70 morts et au moins 80 blessés.

Après deux mois de protestations et de mobilisations dans le cadre de la grève nationale en Colombie, des milliers de citoyens devraient se mobiliser dans les principales villes du pays.

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Les manifestants réclameront justice pour les plus de 70 assassinés, des centaines de disparus, des milliers de blessés et des dizaines de blessures aux yeux aux mains de la police et de l’escouade mobile anti-émeute (Esmad).

Selon le bilan des organisations de défense des droits de l’Homme, la répression par Esmad et les civils soutenus par la police a fait un bilan de plus de 80 blessés.

Malgré ces chiffres fournis par des groupes comme l’ONG Tremors, l’Institut d’études sur le développement et la paix (Indepaz), les représentants de la Commission nationale du chômage assurent avoir obtenu des résultats importants.

Réalisations de la grève nationale en Colombie
Parmi les réalisations, il ressort que les mobilisations et les protestations ont réussi à positionner la nécessité d’avancer dans une réforme structurelle de la Police nationale.

Ils ont également réussi à amener la majorité des Colombiens à s’opposer aux doctrines promues par l’ancien président Álvaro Uribe.

Enfin, il a permis de dénoncer la violation massive et systématique des droits de l’Homme par la Force Publique et la demande de démantèlement de l’Esmad.

Au milieu des dialogues avec le gouvernement, la Commission nationale du chômage a demandé la signature d’un accord préliminaire pour garantir le droit de manifester.

Cependant, le gouvernement colombien a ignoré l’accord préliminaire sur les garanties minimales pour la protestation sociale pacifique.

Les représentants de la Commission nationale du chômage ont annoncé un nouveau plan qui établit la rédaction de projets de loi sur les questions contenues dans le document d’urgence, qui sera remis au Congrès le 20 juillet.

Pour cette journée, le groupe composé de syndicats, syndicats, organisations étudiantes et autres, a appelé à une mobilisation sous le slogan « Pour la vie, la paix, la démocratie et contre les politiques néolibérales du gouvernement Duque »