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BNP PARIBAS. LES CENTIMES SOLIDAIRES, QUAND LA MUTUELLE FAIT LA MANCHE..

par Syndicat Cgt des personnels de BNP Paribas SA/via GIDEHEM

Publie le mardi 15 novembre 2011 par Syndicat Cgt des personnels de BNP Paribas SA/via GIDEHEM - Open-Publishing
2 commentaires

Dans le cadre des élections à la Mutuelle, les salariés de BNPP ont été sollicités pour une opération intitulée "Les centimes solidaires de la Mutuelle du Groupe BNP-PARIBAS… ou
comment contribuer à la belle histoire des Cent Arpents"

Nous reprenons ci-dessous les termes de l’appel au peuple mutualiste :

"Il y a juste 30 ans, en mai 1981, notre Mutuelle a pris l’initiative de construire à Saran, près d’Orléans, un établissement d’accueil pour personnes handicapées : l’Institut des Cent
Arpents.

Aujourd’hui, cet institut accueille dans son foyer de vie 12 personnes souffrant de
handicap lourd et fait travailler une centaine de personnes à handicap plus léger, dans des
activités d’imprimerie, conditionnement, menuiserie, peinture et espaces verts.
Le foyer d’hébergement de ces travailleurs handicapés doit impérativement et sans plus
attendre être mis aux nouvelles normes d’hygiène et de sécurité, ce qui va demander un
investissement important sur les années 2011 et 2012.

Pour contribuer à ce financement, en complément de ses réserves, des subventions de la
banque et du conseil général du Loiret, les Cent Arpents feront prochainement appel à votre générosité, en liaison étroite avec votre mutuelle.

A l’automne prochain, il vous sera proposé, sur la base du volontariat, d’opter pour le
versement automatique en faveur de l’Amicale de l’Institut des centimes d’euros de chaque virement effectué par la Mutuelle sur votre compte bancaire, en même temps que vous seront précisés les modalités de cette opération.
Un petit geste de chacun pour une grande cause, en faveur de ceux qui en ont besoin."

La CGT, lorsqu’elle a eu connaissance de cette opération a fait la déclaration suivante au
Conseil d’Administration de la Mutuelle :
"Nous sommes attachés à l’Institut des Cent Arpents dont nous avons été, certains l’ont
sûrement oublié, à l’origine de la création et nous avons démontré, à diverses reprises, notre attachement à cette institution. Mais il ne faut pas se tromper de source de financement.

Pourquoi ne pas demander à la Banque une juste rétribution de l’avantage qu’elle tire dans sa communication, de l’existence de l’Institut. Il serait normal que la Banque, et non pas les mutualistes, fasse l’abandon des centimes de tous les décomptes d’agios trimestriels par exemple. Il y a là une source de financement non négligeable et ce serait vraiment peu pour la Banque.

Nous formulons une autre proposition : demander à tous les bénéficiaires de stocks options de rétrocéder un certain pourcentage de leur grosse plus value si faiblement taxée.
Et enfin, n’oubliez pas non plus de faire contribuer, de façon réellement significative, le
Conseil Général du Loiret pour ce qui est devenu, de fait, l’institut des handicapés du Loiret,et très accessoirement celui de la BNPPARIBAS, puisque les ressortissants de cette dernière ne représentent plus, aujourd’hui, qu’environ 15% !"

LES CENT ARPENTS, DE QUOI S’AGIT-IL ?

Lorsque la décision a été prise de réaliser l’institut, sur demande de la CGT, relayée par le Président de la Mutuelle de l’époque, et bien évidemment par les administrateurs CGT d’alors, il s’agissait de répondre à une forte demande de la part des parents ayant des
enfants handicapés et qui ne trouvaient pas, dans leur région, il y a 30 ans, de structures adaptées.
Depuis, ces dernières se sont multipliées, essaimant sur l’ensemble du territoire. Cela a amené les parents dont le domicile était éloigné de Saran à opter pour un centre
plus proche de chez eux. Au fil des ans, l’énorme structure que représente l’institut s’est détériorée. C’était prévisible.

La CGT, dès le début, avait exigé que ce soit la Banque– elle en a toujours eu les moyens – qui s’implique financièrement dans la réhabilitation et les différentes
mises aux normes de l’institut. A noter que les autres organisations syndicales ont toujours refusé de nous suivre dans cette démarche alors que ces dernières années, l’institut est devenu un véritable tonneau des Danaïdes. Quant à la direction sollicitée, elle a régulièrement fait la sourde oreille. Dernièrement, à l’occasion du trentième anniversaire de l’institut, le Président Pébereau s’est livré à un acte de repentance en se rendant à Saran. Le compte n’y est pas pour autant.

Pour ce qui concerne la CGT, nous condamnons fermement cette initiative particulièrement choquante, du fait de son caractère racoleur, surfant sur le recours au handicap comme élément culpabilisateur, et en avons demandé l’abandon.

Syndicat Cgt des personnels de BNP Paribas SA

Messages

  • Bonsoir, oui je suis d’accord avec vous mais que faites-vous à la CGT pour aider les petits épargants qui ont écouté les conseillers de votre banque et qui ont investi leurs économies dans leur assurance vie en unités ? J’ai un fils handicapé et j’avais fait confiance à mon conseiller en 2005 qui avait vu que j’avais perçu une indemnité retraite et il me l’a faite investir dans des UC... Résultat, quand je décéderai, mon fils aura des clopinettes. Honte à vous, syndicat qui n’avez jamais dénoncé à ma connaissance cette rémunrération au résultat. Coimbien de parents de handicapés se sont faits avoir et laisserons leurs enfants hanicapés dans la dénuement ? Je n’ai aucun appartement, rien que cette somme qe j’avais mis dans ces UC sans savoir ce que c’était, il parait que si au bout de 5 ans, les cours baissaient, la banque nous remboursait... J’ai rencontré le directeur de secteur, nada.

    • Bonjour,

      Il faut cesser de dire n’importe quoi. La CGT de BNP PARIBAS est présente, comme l’indique ses statuts, auprès des salariés de son entreprise. Elle n’a de cesse de dénoncer les choix de gestion de la Direction sur les sujets que vous évoquez. Nous n’avons surement pas honte.
      Que les conseillers de la Banque oriente les clients vers des produits d’épargne, c’est autre chose, mais c’est ce que leur demande de faire la Banque. Ils sont payés pour celà. Rien ne vous empêche de penser que le système de l’assurance vie vous a posé problème mais dans ce cas écrivez courageusement à la Direction de la Banque. Pour notre part, nous ne sommes que des salariés et pas encore dans la co-gestion avec la Direction de l’entreprise.