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Autisme : la psychanalyse en procès

par ELISABETH ROUDINESCO

Publie le mercredi 1er février 2012 par ELISABETH ROUDINESCO - Open-Publishing
3 commentaires

Par ELISABETH ROUDINESCO Historienne de la psychanalyse, directrice de recherches (HDR) université de Paris-VII

Grande cause nationale pour l’année 2012, l’autisme est désormais l’enjeu d’une guerre politico-juridique qui oppose des associations de parents à la communauté des psychiatres, psychanalystes et pédiatres, attachés à une approche psychique de la maladie au détriment de son traitement éducatif. Réalisatrice d’un documentaire hostile à la psychanalyse (le Mur), Sophie Robert a été assignée en justice (Libé du 8 décembre) puis condamnée, le 26 janvier (Libé du 27 janvier), pour avoir filmé des praticiens connus pour leur adhésion à une psychologie œdipienne de bazar selon laquelle la sacro-sainte « loi du père » serait le seul rempart contre une prétendue folie universelle des mères « crocodiles », par essence « incestueuses », « fusionnelles », « froides », « dépressives » et incapables « d’expulser de leur corps le rejeton qu’elles n’auraient jamais désiré ».

On connaît cette vulgate caractéristique d’une certaine frange de psychanalystes qui, au nom de cette même loi du père s’est opposée depuis des lustres aux homosexuels désireux d’adopter des enfants et aux nouvelles pratiques de procréation assistée. Après des années de refus de prendre en compte l’évolution des mœurs et les progrès de la science, voilà que ces praticiens, qui ne représentent plus qu’eux-mêmes - et en aucun cas l’ensemble des cliniciens qui s’occupent des enfants en souffrance et de leurs familles -, sont à leur tour frappés par la foudre de la loi en la personne d’un député UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, qui s’apprête à déposer devant le Parlement une proposition de loi visant à abolir toute approche psychanalytique dans l’accompagnement des enfants autistes. On croit rêver !

Dans cette guerre, chacun est convaincu de détenir la solution miracle pour soigner l’autisme, maladie aux visages multiples (quatre enfants sur mille) qui touche principalement les garçons. Sans doute est-elle, de l’aveu même des meilleurs chercheurs en biologie, Jean-Claude Ameisen, Bertrand Jordan et bien d’autres, à la fois neurologique et psychique plutôt que franchement génétique ? Toujours est-il que les adeptes fanatiques de la causalité organique stigmatisent le malheureux Sigmund Freud en accablant toute la psychanalyse - depuis ses origines viennoises jusqu’à nos jours - tandis que les partisans tout aussi fanatiques de la causalité psychique s’en réclament en accusant les parents : mauvaises mères, mauvais pères, piètres familles… Objet depuis un siècle de toutes les calomnies possibles - mais aussi de toutes les appropriations dogmatiques -, Freud n’a pourtant jamais parlé d’autisme.

Que s’est-il donc passé en France pour qu’on en arrive à une situation aussi désastreuse et aussi peu conforme à la raison et à la science ? C’est au psychiatre suisse, Eugen Bleuler, fondateur de la clinique du Burghölzli de Zurich que l’on doit, en 1907, l’invention du terme pour désigner un repli précoce du sujet sur un monde intérieur et une absence de contact avec l’extérieur pouvant aller jusqu’au mutisme et à l’automutilation. Ainsi décrit, l’autisme fut assimilé à une psychose (folie) infantile et c’est à partir de cette définition que se construisit la clinique d’inspiration psychanalytique, consistant à regarder tout patient comme un être humain, immergé dans le langage : la maladie n’est pas séparable du sujet qui en est atteint. D’où une prise en charge globale de la famille et des enfants au détriment d’une description froide d’un syndrome isolé de toute vie subjective. De Bruno Bettelheim, immigré viennois, déporté à Buchenwald et fondateur en 1944 de l’école orthogénique de Chicago, qui comparait l’autisme à une « situation extrême » et son syndrome à une « forteresse vide », à Frances Tustin en passant par Margaret Mahler, Donald W. Winnicott, Jenny Aubry, l’approche psychanalytique des enfants autistes et psychotiques visèrent à les extirper d’un destin asilaire. En 1943, le psychiatre américain Leo Kanner, originaire de l’Empire austro-hongrois, transforma l’approche de l’autisme en la distinguant de la schizophrénie et donc de la psychose, tout en évoluant vers une explication de type organique. L’année suivante, Hans Asperger, pédiatre viennois, qui avait été lui-même atteint dans son enfance, décrivit une nouvelle forme d’autisme dite de « haut niveau » caractérisée par une absence d’altération du langage et une capacité de mémorisation exceptionnelle comme en témoigne le film Rain Man (1988).

A partir des années 1980, on identifia des autismes et non plus une entité unique : celui des enfants mutiques et violents, celui des petits génies surdoués, capables de témoigner de leur univers intérieur à travers des livres, celui enfin des enfants qui parlent, tout en adoptant des attitudes énigmatiques. Une approche multiple, la meilleure à ce jour, s’imposa alors : réflexion psychanalytique, techniques éducatives et, dans des cas très graves, packing (enveloppement de l’enfant dans des linges mouillés). L’évolution de la psychiatrie mondiale vers une classification comportementale, d’où était évacuée l’idée de subjectivité, eut pour conséquence de faire entrer l’autisme dans la catégorie d’un trouble d’envahissement du développement (TED) tellement élargi qu’un enfant sur 150 en serait atteint. A l’évidence, cette évolution était liée au changement des critères diagnostiques beaucoup plus qu’à une « épidémie ». Quant aux parents, lassés de s’interroger sur leur statut de bon ou de mauvais géniteur et convaincus que la psychanalyse était responsables des dérives de certains de ses héritiers, ils se tournèrent vers des techniques de conditionnement visant à démutiser l’enfant dans un cadre faisant appel à son initiative. Aussi bien celui-ci est-il « récompensé » à chaque progrès (par une sucrerie) et « puni » par une sanction à chaque recul. D’où la guerre désolante à laquelle on assiste, puisque des praticiens éminents, comme le pédopsychiatre Pierre Delion (CHU de Lille) partisan d’une approche multiple, soutenue d’ailleurs par des associations de parents, est devenu, comme d’autres cliniciens parfaitement respectables, la principale victime d’une campagne de calomnies orchestrée par les adeptes d’un antifreudisme radical.

« Nous avons cherché l’ennemi et nous l’avons trouvé en nous », disait Stanley Kubrick. Les psychanalystes devraient réfléchir à ce jugement. A force de repli sur eux-mêmes, ne sont-ils pas devenus, comme le redoutait Freud, les ennemis de la psychanalyse ?

http://www.liberation.fr/societe/01012386622-autisme-la-psychanalyse-en-proces

Messages

  • C’est une manie chez les psychanalystes de censurer et de porter plainte en frappant au porte monnaie pour eviter d’avoir à débattre ?

    Autisme : les « délires scientifiques » des psychanalystes
    À propos du film « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »
    par Brigitte Axelrad

    « La psychanalyse n’est pas une science. Elle n’a pas son statut de science, elle ne peut que l’attendre, l’espérer. C’est un délire — un délire dont on attend qu’il porte une science. On peut attendre longtemps ! Il n’y a pas de progrès, et ce qu’on attend ce n’est pas forcément ce qu’on recueille. C’est un délire scientifique. »
    Jacques Lacan, Ornicar ? Bulletin périodique du champ freudien, 1978, 14, p. 9.

    « Le point fondamental de mon attitude en tant qu’analyste c’est le fait d’abdiquer l’idée d’une progression »

    Un psychanalyste dans « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »

    Dans un reportage de 52 minutes intitulé « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » (Océan Invisible Productions) [1], destiné à faire le point sur la conception psychanalytique de l’autisme, Sophie Robert recueille les conceptions de dix pédopsychiatres et psychanalystes [2], dont quelques-uns parmi les plus grands spécialistes français.

    Trois des psychanalystes interviewés, appartenant à l’Association de la Cause Freudienne, assignent à présent Sophie Robert en justice et demandent de faire interdire la diffusion du film [3]. Serait-ce qu’ils ne peuvent supporter de se voir à l’écran et de s’entendre sur ce sujet ? Un article paru dans Rue89, le 4 novembre, analyse les termes de l’assignation et met en évidence les manquements à la loi auxquels se sont livrés les plaignants, comme de demander par l’intermédiaire de leur avocat les rushes, ce qui est une « atteinte au secret des sources des journalistes » protégé par la loi du 4 janvier 2010. [4]

    Si Jacques Lacan est lucide lorsqu’il affirme que la psychanalyse est un « délire scientifique », comment se fait-il que, 33 ans plus tard, les psychanalystes refusent encore d’abandonner leur vision pseudo-scientifique de l’autisme ? Comment se fait-il qu’ils refusent de reconnaître, avec la communauté scientifique internationale, que l’autisme est un trouble neurologique d’origine probablement génétique, qui entraîne un handicap dans la relation sociale, qu’il y a des autismes et non pas « un » autisme, qu’il faut parler plutôt de « troubles envahissants du développement » et non pas, comme ils le soutiennent, de « psychose », résultant d’une prétendue « toxicité maternelle » et relevant de la psychiatrie ?

    Le documentaire de Sophie Robert tente d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions en s’appuyant sur le discours des psychanalystes eux-mêmes.

    Avant Bruno Bettelheim et sa théorie psychanalytique de l’autisme, Kanner et Asperger s’étaient interrogés sur la possible origine organique de l’autisme.

    En 1943, Léo Kanner avait décrit l’autisme comme un trouble affectif de la communication et de la relation n’atteignant pas l’intelligence. Il avait reconnu qu’il s’agissait d’un trouble inné dont les parents ne pouvaient être jugés responsables. En 1944, Hans Asperger, convaincu d’une origine organique de l’autisme, avait émis l’hypothèse que les troubles autistiques sont des « psychopathies » pouvant aller « de la débilité au génie ».

    Bruno Bettelheim rompit avec cette conception organique et imposa une conception psychanalytique de l’autisme. Se fondant sur son expérience des camps de concentration, il avait établi une analogie entre les prisonniers des camps et l’enfant autiste. Celui-ci aurait, selon lui, reçu de ses parents, et principalement de sa mère, le message inconscient selon lequel tout le monde se porterait mieux, s’il n’existait pas. En réponse à ce message, l’enfant « choisissait » de s’enfermer dans une « forteresse vide », titre de son ouvrage « La forteresse vide », 1967, consacré à ce problème. [5]

    À la fin des années 60, la psychanalyse perd sa suprématie un peu partout dans le monde mais, en France, elle trouve paradoxalement un nouveau souffle sous l’influence d’un psychiatre charismatique, Jacques Lacan.

    Les psychanalystes interviewés par Sophie Robert confirment la survivance de cette conception. Répondant à ses questions, ils reprennent en chœur les grands thèmes chers à Bettelheim, Lacan, Klein, Dolto… Ils développent, pour rendre compte des troubles du langage, de la communication et de l’expertise sociale de la personne autiste, les thèmes psychanalytiques de la « mère frigidaire », de la « toxicité maternelle », de la « mère vorace et castratrice » (cf. l’analogie avec le crocodile au début du film qui symbolise le « ventre de la mère », les « dents de la mère ») de la « folie maternelle », de la « mère incestueuse », de la « mère mortifère », etc. La mère est d’après eux toujours « trop » : trop froide, trop chaude, trop vide. Pour résumer, la maternité est psychogène par nature. En face d’elle se dresse « la loi du père » qui lui interdit jouissance et inceste ! Un psychanalyste précise : « La fonction paternelle consiste à intervenir de deux façons, d’une part à dire non à la fusion de la mère et de l’enfant et le père est celui qui interdit la mère. […] Celui qui interdit la jouissance, c’est-à-dire, qui interdit aussi bien que l’enfant jouisse exclusivement de la mère que le fait que la mère jouisse exclusivement de l’enfant. »

    L’autisme et les ravages de la psychanalyse
    Les théories psychanalytiques ne sont pas sans conséquence. Cixi, dans son Blog sur Mediapart, parlant des théories psychanalytiques, écrit : « Théories qui ne sont pas sans conséquences. Sûr(e)s de leurs bons droits, avec des poses de résistants à l’envahisseur anglo-saxon et ses théories cognitives comportementales (qu’ils apparentent à du dressage), les voilà qui isolent les enfants autistes de leurs parents, s’opposent à leur socialisation et scolarisation, culpabilisent les parents et instillent le doute d’une potentielle maltraitance de la part des parents et en particulier de la mère. » [1]

    Voici ce que dit de son côté le Comité Consultatif National d’Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé à propos des approches psychanalytiques de prise en charge des enfants autistes (extraits de l’avis n°102, 6 décembre 2007 [2], « Sur la situation en France des personnes, enfants et adultes, atteintes d’autisme » :

    Les années 1940-1960 : quand une théorie scientifique qui vise à comprendre la souffrance de l’enfant provoque la souffrance des parents et des enfants.

    Le drame de l’autisme représente un exemple particulièrement douloureux des conséquences que peuvent avoir des théories sur les causes d’un handicap ou d’une maladie en termes de souffrance humaine et de respect de la personne. Les théories psychanalytiques de l’autisme – les théories psychodynamiques, dont le concept de « forteresse vide » – proposées durant les années 1950 pour décrire et expliquer le monde intérieur des enfants souffrant d’autisme, ont conduit à une mise en cause du comportement des parents, et en particulier des mères, décrites comme des « mères frigidaires », « mères mortifères » dans le développement du handicap (voir Annexe 3). Considérer la mère comme coupable du handicap de son enfant, couper les liens de l’enfant avec sa mère, attendre que l’enfant exprime un désir de contact avec le thérapeute, alors qu’il a une peur panique de ce qui l’entoure font mesurer la violence qu’a pu avoir une telle attitude, les souffrances qu’elle a pu causer, et l’impasse à laquelle cette théorie a pu conduire en matière d’accompagnement, de traitement et d’insertion sociale.

    La révolution des années 1980 : l’émergence du concept de « trouble envahissant du développement ».

    L’émergence durant les années 1970 d’une nouvelle conception organique, neurobiologique de l’autisme, considéré comme un « trouble envahissant du développement » a conduit, en particulier dans les pays anglo-saxons et les pays d’Europe du Nord, au développement de méthodes radicalement nouvelles d’accompagnement, d’insertion sociale, de « désinstitutionalisation », et de prise en charge précoce, éducative, psychologique et thérapeutique des enfants dans le cadre d’une participation active des parents et des familles. Elles ont aussi conduit à une attention particulière à la souffrance des familles, et à l’accompagnement des familles, contribuant ainsi à atténuer leur détresse. Depuis les années 1980, la classification internationale des syndromes autistiques comme « troubles envahissants du développement » a conduit à l’abandon de la théorie psychodynamique de l’autisme et de la notion de « psychose autistique » dans la quasi-totalité des pays, à l’exception de la France et de certains pays d’Amérique latine, où la culture psychanalytique exerce une influence particulièrement importante dans la pratique psychiatrique.

    [1] « Autisme : quand les psychanalystes font mur ». http://blogs.mediapart.fr/blog/cixi...
    [2] Membres du Groupe de travail : Jean-Claude Ameisen (rapporteur), Chantal Deschamps, Claude Kordon, Haïm Korsia, Chantal Lebatard, Philippe Rouvillois.
    http://www.legislation-psy. com/IM...

    Lorsqu’on leur demande comment ils conçoivent l’attitude psychanalytique auprès de l’enfant autiste dont on sait qu’elle est fondée sur la parole, l’un d’entre eux ne craint pas de dire : « Disons que quand on reçoit un enfant autiste, on pratique une psychanalyse qui est une pure invention. On se trouve en face d’un sujet qui, la plupart du temps, ne dispose pas du langage. ». Un autre : « […] avec un enfant autiste, j’en fais très peu. Très peu, ça veut dire quoi ? Que je pose mes fesses, que je me mets à côté de lui et j’attends qu’il se passe quelque chose, et j’oublie, j’essaie d’oublier tout. […] Et quand on les interroge sur les résultats qu’ils attendent de la psychanalyse, l’un répond : « Je ne peux pas répondre à ça. Ce n’est pas une question de psychanalyste, ça ! » Et un autre : « En attendre ? Le plaisir de s’intéresser à une bulle de savon. Je ne peux pas vous répondre autre chose. »

    En contrepoint de ce discours psychanalytique, Sophie Robert a interrogé, dans deux vidéos « Bonus », Monica Zilbovicius, psychiatre, directrice de recherches à l’INSERM (Unité INSERM 1000, Hôpital Necker, Paris). Avec une grande sobriété, celle-ci décrit les avancées de la connaissance scientifique dans ce domaine à l’aide des outils tels que les mesures de flux sanguin dans le cerveau, l’« Eye Tracking » ou « tracé du regard » et l’IRM, qui permet de détecter l’anomalie de structure dans le cerveau des enfants autistes dans la région temporale supérieure : le sillon temporal. Elle dit : » Nous sommes donc dans la recherche sur le cerveau. »

    Monica Zilbovicius confirme donc que l’autisme n’est pas une psychose, que le tableau de psychose est très spécifique de rupture de la réalité avec des hallucinations et des idées délirantes. Cela, dit-elle, ne concerne pas du tout la problématique de l’autisme.

    Dans le film « Le Mur », le discours des psychanalystes s’interrompt par moments pour laisser place aux témoignages de familles touchées par l’autisme de leur enfant, comment elles ont organisé leurs vies pour donner à leur enfant les moyens de progresser grâce aux programmes TEACCH, PECS et ABA, qui s’appuient sur les sciences cognitives et comportementales. Ces programmes ont été mis au point depuis plus de 30 ans aux États-Unis mais sont très peu développés en France, essentiellement à cause du combat que les psychanalystes mènent contre eux. L’un d’entre eux dit : « Dans le monde francophone, l’envahissement par les techniques cognitivo-comportementales est un envahissement nouveau, récent, mais très présent, actuellement. La Psychanalyse se bat contre cet envahissement. »

    Les psychanalystes, pour la plupart, refusent de reconnaître l’avancée des connaissances scientifiques sur l’autisme et empêchent les programmes fondés sur les neurosciences de se développer en France.

    Les parents d’enfants autistes et les enfants autistes paient lourdement cette obstination.

    Le film « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » est un bon moyen de faire connaître au grand public les obstacles, « le mur », auxquels se heurtent ceux qui sont concernés par l’autisme. Souhaitons que la plainte de ces trois psychanalystes ne freine pas une nouvelle fois les progrès dans la connaissance de l’autisme et dans le développement des structures nécessaires pour accueillir et socialiser les enfants qui en sont atteints.1

  • Ce qui est très grave, c’est que les USA imposent de plus en plus leur pouvoir dans les disagnostics ( DSM) et les traitements... de moins en moins de subjectif, de sujet et de plus en plus de traitements chimiques... Cela devient de plus en plus inhumain. Je travaille depuis 25 ans avec des enfants autistes... il est de plus en plus difficile de faire respecter le sujet. Veulent simplement que l’on marche droit, comme il faut.
    La psychanalyse dérange une institution capitaliste pour qui seul compte le profit, le gain, les marchés... La psychiatrie n’est plus une médecine, c’est un business ! regardez les chiffres ! Regardez les marchés ! Le commerce... ça c’est une science exacte !!! Pfff...

    • La psychanalyse ne dérange pas le pouvoir,pas du tout,il n’y a qu’à se rappeller comment Douste Blasy a censuré une etude de l’INSERM à la demande du lobby psychanalytique parce que cette étude (avec des psychanalystes) prouvait son inéfficacité comparée à d’autres thérapies .

      Comment peut on parler de respect du sujet quand rien des principes freudien n’a été validé par la science ?
      Ce n’est pas les usa qui impose le DSM c’est la communauté scientifique .

      Respect du patient ?
      ha bon comme enfermer un enfant dans un cocoon mouillé et glacé comme le fait un psychanalyste à Lille ?

      La psychanalyse n’est pas une science ,c’est un discours sans aucun fondement scientifique .
      Alors que des gens s’en servent comme d’autre l’astrologie pour aller mieux ok mais de là à l’enseigner en fac ,et en faire une thérapie prouvée ,non et non.