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Alain Solé en danger : communiqué U.D.B. (Union Démocratique Bretonne)
Publie le dimanche 25 juillet 2004 par Open-PublishingCommuniqué de l’UDB (Union Démocratique Bretonne)
La vie d’Alain Solé en danger
Alors qu’Alain Solé vient d’entamer une grève des soins (diabétiques et cardiovasculaires) pour obtenir son transfert dans une prison de Nantes pous près de sa famille, l’Union Démocratique Bretonne, dont chacun sait l’opposition de toujours à l’utilisation de la violence contre les personnes et les biens à des fins politiques, tient à faire connaître son indignation devant le traitement arbitraire qui lui est infligé.
Elle considère que les modalités dedétention et de jugement à son encontre sont des mesures d’exception dérogatoires aux procédures de droit commun et qu’elles font de lui un prisonnier d’opinion.
Elle considère comme arbitraire l’appel du Parquet du 12 juillet dernier, qui annule la librétaion conditionnelle prise, le 9 juillet, par le juge d’application des peines en faveur d’Alain Solé. Pourtant celui-ci réunit les conditions pour être remis en liberté : il a notamment purgé plus de la moitié de la peine de six ans de réclusion (pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste") à laquelle il a été condamné le 26 mars dernier, après quatre ans et six mois de détention provisoire.
Elle considère comme arbitraire le maintien en détention d’Alain Solé, en contradiction avec la loi Kouchner du 4 mars 2002 qui permet de suspendre une peine si l’état du détenu est jugé durablement incompatible avec le maintien en détention ou si le pronostic vital est engagé. Maurice Papon, condamné à dix ans de prison pour complicité de crimes contre l’humanité et libéré au bout de deux ans, et Loïk Le Floch-Prigent, condamné à cinq ans d’emprisonnement et libéré au bout de six mois, ont bénéficié de cette loi. Le bénéfice en est refusé à Alain Solé, devenu insulino-dépendant en prison, opéré en détention d’un triple pontage coronarien et d’une artérioplastie et dont l’état de santé est critique et inquiétant.
L’UDB estime que par le traitement infligé à Alain Solé, la justice se transforme en vengeance, susceptible d’engendrer de nouvelles violences et demande de façon urgente sa libération immédiate au Président de la République et au Garde des Sceaux. Pour appuyer cette demande, elle apporte son soutien au rassemblement organisé le 1er août prochain, à 15 h, devant l’Hôtel de ville de Lorient.
Pour l’UDB, Christian Guyonvac’h et Yves Jardin, membres du bureau politique
(Tél/fax : 02 98 92 30 63)
L’Union démocratique bretonne a envoyé une lettre au président de la République française et au Garde des sceaux